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VFX
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Les effets spéciaux dans le cinéma ne datent pas d’hier. En France, c’est à George Méliès que l’on attribue les premières expérimentations qui ont donné lieu aux premiers effets spéciaux. Les réalisateurs, à travers des prises de vue ou des effets discrets, s’amusaient à donner des impressions d’agrandissement du décor. Le français Georges Méliès a mis en place des effets trompe l’œil, des surimpressions (on rembobine la pellicule et on retourne des images par-dessus les premières) ou encore des arrêts de caméra (on change la position des objets ou des acteurs entre deux images) afin de plonger le spectateur dans une expérience fantastique.

C’est en 1895 que sort le premier film truqué de l’histoire du cinéma : L’exécution de Mary, reine des écossais, de Alfred Clark. C’est au moment d’une décapitation qu’intervient le premier effet spécial, réalisé à partir d’un arrêt de la caméra. Parmi les dates clés que l’on peut retenir, les années 1930 représentent une période où les trucages sont omniprésents à Hollywood, et où les techniques vont se stabiliser jusqu’aux années 1950. Il faudra attendre 2010, avec l’arrivée massive du numérique dans les studios pour que les effets spéciaux soient de plus en plus présents, notamment pour mettre en avant des propriétés spectaculaires, comme les films de super-héros, historiques ou de science-fiction.

VFX : définition

 

On définit par effets spéciaux, ou VFX pour Visual Effects, l’ensemble des techniques d’animation utilisées pour créer une illusion au sein d’un produit cinématographique (long métrage, film 3D, jeux vidéo, etc.). Ces effets spéciaux ont pour but de donner du mouvement à une action, simuler un objet, des personnages voire des phénomènes qui n’existent pas, ou qui n’ont pas pu être filmés lors du tournage. On parle également de trucage, en référence aux premières expérimentations menées par Georges Méliès.

Le VFX fonctionne à partir d’une combinaison de différentes techniques qui interviennent sur trois étapes du tournage : en pré-production, pendant le tournage et en post-production. Parmi les métiers mobilisés, on peut notamment citer :

  • Maquillage,
  • Costumes,
  • Maquettes,
  • Image 3D,
  • Rotoscoping,
  • Bruitage,
  • Compositing,
  • etc.

Il faut savoir que les effets spéciaux interviennent sur une multitude de supports :

  • Long métrage,
  • Film publicitaire,
  • Film d’animation 3D,
  • Jeu vidéo,
  • Série TV,
  • Pub télévision,
  • Spot d’un site internet,
  • etc.

3 méthodes pour faire des effets spéciaux

 

Si vous voulez intégrer une image 3D à un plan vidéo, on parle d’incrustation 3D. Il s’agit d’intégrer, au sein d’une même image, plusieurs objets séparément, ou des objets 3D. La technique de l’incrustation se réalise le plus souvent en post-production, lors du montage. Elle est utilisée pour intégrer des décors, ou obtenir des effets visuels spécifiques. Mais elle peut se réaliser en direct, lors d’émission par exemple.

On parle aussi de rotoscoping, qui consiste à détourer un personnage animé, image par image, pour faire en faire transparaître les formes et les actions lors d’un film d’animation 3D, par exemple. Ainsi, on trouve un certain réalisme à la dynamique donnée par les mouvements des personnages. Parmi quelques objets culturels cultes ayant eu recourt à la rotoscopie, on trouve notamment Blanche-Neige et les sept nains, Alien 3, Prince of Persia, etc.

L’incontournable du monde du VFX, c’est le fond vert, ou bleu. Le fond vert permet d’intégrer, de façon numérique, le fond choisi par le réalisateur lors de la phase d’incrustation. Cela permet de laisser libre champ à l’imagination des scénaristes, car les décors vont pouvoir être synthétisés et retranscrits lors de la phase de post-production. Ce type de fond à par exemple été utilisé lors du tournage du Seigneur des Anneaux, pour donner vie à certains environnement cataclysmiques de la trilogie.

Se former aux effets spéciaux – VFX

 

Se former à la maîtrise des effets spéciaux permet de développer des connaissances approfondies sur certains outils de conception et de production, et de maîtriser toute la chaîne de création : animation, scénarisation, production 3D, character design, etc. Il s’agit aussi d’apprendre les techniques de la modélisation 2D et 3D, du skinning, du texturing, à utiliser des logiciels professionnels comme Maya, Houdini, Unity 3D ou Blender.

Après une formation en VFX, vous pourrez notamment vous orienter des métiers de l’animation 3D et du jeu vidéo :

Intégrer une école d’animation 3D et jeux vidéo

 

Intégrer une école d’animation 3D et jeux vidéo requiert avant tout de la passion, et un goût prononcé pour les productions animées, sous toutes leurs formes. Pour intégrer la filière animation 3D et jeux vidéo d’Ynov Paris, il faut avoir la fibre créative et être prêt à se lancer dans des productions visuelles (animation 3D, game design, motion capture, infographie 3D) !

Les étudiants de toutes les filières sont les bienvenus, tant que la motivation est leur maître-mot. Si vous vous reconnaissez dans ces quelques lignes, et qu’en plus, vous n’avez pas peur des métiers techniques, vous remplissez toutes les conditions pour rejoindre notre école d’animation 3D et jeux vidéo !

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15 AVRIL 2023

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