Si l’on pense souvent qu’Avatar est le premier film 3D que l’on a pu voir au cinéma, il faut cependant remonter plusieurs années en avant pour trouver sa véritable origine. En effet, c’est en 1898 que William Friese-Green dépose le premier brevet pour la réalisation d’un film en 3D. Quelques années plus tard, en 1915, Edwin Porter projette le premier film 3D à New York, qui prendra la forme de bandes de test.
Viendra alors, 20 ans plus tard, le court métrage de Jacob F. Leventhal et John A. Norling, dont l’objectif était de montrer la technologie des films en 3D. Le documentaire sera nominé pour un Oscar aux Academy Awards de 1935. Enfin, en 1952, Arch Oboler réalise Bwana le diable, le premier long métrage en 3D au cinéma, narrant l’histoire de lions qui empêchent la construction d’un chemin de fer. Les majors s’emparent alors du cinéma 3D, et l’Homme au masque de cire, d’André de Toth, enclenche un véritable engouement pour le genre.
La notion de film 3D peut se définir de deux manières différentes. La première renvoie à un film réalisé à partir d’images de synthèse, et la deuxième à un film réalisé en relief. Il s’agit, par exemple, d’avoir une mise en relief des personnages lors du visionnage du film. C’est notamment le cas d’Avatar lors de sa sortie au cinéma, où les lunettes 3D permettaient de donner une sensation de profondeur aux images.
Sont aussi considérés comme des films 3D, les films d’animation. Toy Story ou Némo par exemple, car ils sont réalisés à partir d’images entièrement synthétisées et assemblées dans un produit audiovisuel. C’est également le cas des Avengers, ou d’Aquaman, qui intègrent des effets spéciaux, eux aussi entièrement numérisés puis ajoutés à des scènes particulières.
Un film d’animation 3D est aussi appelé cinéma image par image, puisqu’il s’agit d’assembler une multitude d’images fixes, réalisées à partir de logiciels d’animation 3D. C’est lors de la phase de post-production que toutes les images vont être assemblées, et ainsi devenir un film d’animation.
Attention toutefois à ne pas confondre un film d’animation avec un dessin animé. En effet, les techniques de conception ne sont pas les mêmes. Lorsqu’on travaille sur un dessin animé, comme son nom l’indique, on va dessiner les images qui vont constituer le produit final. Elles peuvent être réalisées à la main (comme pour le film Klaus de Netflix par exemple), mais sont aujourd’hui majoritairement réalisées par ordinateur, grâce à des logiciels d’infographie.
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